Ces bons Messieurs de Martimprey

et les francs-maçons de Bruyères

En 1768, peu de temps après le réallumage de la loge de Mirecourt, une loge maçonnique voit le jour à Bruyères

« Ah ! Les comtes de Martimprey, c’étaient de bien bons messieurs ! ». Depuis Gerbépal lieu de leur vieux château féodal et Laval où ils résidaient à la mauvaise saison cette réputation d’humanistes qu’ils avaient acquise depuis le XVe siècle auprès des paysans de la contrée, par leur bienveillance et leur disponibilité, s’était répandue dans les montagnes vosgiennes. Nobles éclairés en ce XVIIIe siècle, ouverts aux idées nouvelles, gagnés par l’esprit des Lumières et sans doute depuis qu’ils avaient invité le philosophe Marmontel à séjourner dans leurs résidences, ils avaient été à l’origine de l’allumage des feux de deux loges maçonniques, la première en 1768, Saint-Jean la Parfaite Amitié, et la seconde Saint Georges de la Vraie et Inébranlable Réunion en 1783. Cet ouvrage qui lève le voile sur l’histoire de cette famille influente à Bruyères et à Gérardmer vous révélera aussi l’identité de ces francs-maçons qui animaient ces deux loges vosgiennes mystérieuses du XVIIIe siècle: nobles, bourgeois juristes, anciens militaires, commerçants, médecins. Une biographie consacrée à chacun d’eux vous permettra de mieux les connaître et tout particulièrement le comportement qui fut le leur durant la Révolution française. L’auteur s’appuyant sur l’histoire de ces deux loges en profite pour en tirer quelques réflexions sur la franc-maçonnerie vosgienne, lorraine et nationale de cette époque du XVIIIe siècle.

Editions Gérard Louis, Haroué, 2018.


Lien pour écouter ma conférence sur la dévoterie à Bruyères au XVIIIe siècle

Sachez que que dans cet ouvrage vous trouverez une importante annexe qui est consacrée à la loge maçonnique de Luxeuil en Franche Comté "La Réconciliation" qui a été à l'origine de la fondation de la première loge de Bruyères . Vous découvrirez quels étaient les nombreux francs-maçons qui l'animaient et le vénérable, un abbé de cour de haute lignée de noblesse, dont la vie ecclésiastique était pour le moins légère.